Cycle Mémoriel de Transmission 14-18
Du 2 au 5 Octobre 2018 à l’Espace K
À l’occasion des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale
Dans le cadre des Semaines de l’Égalité et de Lutte contre les Discriminations organisées par la Ville de Strasbourg
→ Accéder au dossier de présentation du Cycle
Dates et programme du Cycle Mémoriel de Transmission 14-18 à l’Espace K
Mardi 2 octobre 2018
18h : Exposition « Les Poilus d’ailleurs » de l’association Au Nom de la Mémoire
19h : Soirée inaugurale en présence des partenaires et officiels, suivie du spectacle « À Nos Morts… »
Mercredi 3 octobre 2018
10h : représentation scolaire « À Nos Morts… »
14h30 : représentation « À Nos Morts… » pour les associations et centres socioculturels
Jeudi 4 octobre 2018
10h30 : Parcours pédagogique destiné aux scolaires : projection d’un documentaire sur les tirailleurs étrangers, visite de l’exposition « Les Poilus d’ailleurs » et échange en présence de Samia Messaoudi et Mehdi Lallaoui
13h30 : représentation scolaire « À Nos Morts… »
19h : Table ronde autour du thème des Poilus d’ailleurs avec Mehdi Lallaoui et Samia Messaoudi de l’association Au Nom de la Mémoire, Salah Oudahar (modérateur) directeur artistique de l’association Strasbourg-Méditerranée et Yan Gilg, directeur artistique de la compagnie Mémoires Vives.
Vendredi 5 octobre 2018
10h30 : Parcours pédagogique destiné aux scolaires : projection d’un documentaire sur les tirailleurs étrangers, visite de l’exposition « Les Poilus d’ailleurs » et échange en présence de Samia Messaoudi et Mehdi Lallaoui
19h : Exposition « Les Poilus d’ailleurs » de l’association Au Nom de la Mémoire
20h : représentation tout public « À Nos Morts… »
→ voir la version PDF du programme
Le Cycle Mémoriel de Transmission
À l’instar du spectacle À Nos Morts… autour duquel il s’articule et à l’occasion de la fin du centenaire de la Première Guerre mondiale, le Cycle Mémoriel de transmission rend un hommage aux tirailleurs de 14-18, ceux de 39-45, aux étrangers engagés dans les réseaux de la Résistance, aux requis indochinois des Poudreries, aux femmes, munitionnettes, résistantes, marraines de guerre,… À toutes celles et ceux qui ont redonné à la France sa liberté et sa grandeur mais que l’Histoire officielle n’a pas reconnues à leur juste valeur.
Cet événement s’inscrit dans une démarche pédagogique et de transmission, qui par le biais de divers médias, expositions-conférences-tables rondes-spectacles, permet de faire découvrir ou redécouvrir aux jeunes, l’histoire méconnue de ces hommes et femmes issus des colonies qui ont combattu pour la France.
À l’intersection entre éducation populaire et création, entre travaux scientifiques et propositions artistiques, le Cycle Mémoriel porte une attention particulière au public scolaire qui, dans sa construction, doit prendre conscience de l’histoire dont il est dépositaire. Il nous semble fondamental de rappeler que notre mémoire collective, notre histoire et nos héritages communs sont pluriels, à l’image de la société française aujourd’hui. C’est dans cette conscience collective que se construit le vivre ensemble, une société égalitaire fondée sur le respect mutuel, la reconnaissance et la tolérance.
• SPECTACLE •
« À Nos Morts… » l’hommage du hip-hop aux tirailleurs
Ils étaient de tous les combats… Ils étaient des centaines de milliers… en 14-18… en 39-45… Que sait-on vraiment de ces hommes et femmes, de leur courage, de leur sacrifice ? Combien de pages dans les livres d’histoire, d’images dans nos mémoires ?
À Nos Morts… retrace une partie de cette histoire que l’histoire a oubliée…
À Nos Morts… un fragment d’histoire… Celle de ses soldats, sénégalais, maliens, ivoiriens, burkinabés, malgaches, marocains, algériens, tunisiens, indochinois, antillais, camerounais, tchadiens,… « indigènes », requis ou engagés volontaires. De la « boucherie » du Chemin des Dames en 17 et ses sacrifiés de Craonne au parcours héroïque d’Hady Bah, tirailleur guinéen devenu chef d’un réseau de résistants en 41.
À Nos Morts… remet en perspective le sacrifice de ces soldats des colonies.
À Nos Morts… raconte aussi le groupe Manouchian et les dizaines de nationalités, de toutes confessions qui se sont engagées dans les nombreux réseaux de la Résistance.
À Nos Morts… nous parle enfin de ces femmes, ouvrières, résistantes, soldates.
Les arts hip-hop réunis pour un devoir de mémoire en hommages aux tirailleurs, aux résistants étrangers, aux femmes,… à celles et ceux à qui nous devons aussi une part de ce que nous sommes. Une création où la puissance du verbe, l’engagement des corps, la force des images servent une mise en scène innovante, esthétique et émouvante.
Représentations
Scolaires : Mercredi 3 octobre 2018 à 10h00, Jeudi 4 et vendredi 5 octobre 2018 à 13h30
Tout public : Mardi 2 octobre 2018 à 19h00 et Vendredi 5 octobre à 20h00
Pour associations et centres socio-culturels : Mercredi 3 octobre 2018 à 14h30
Lieu
Espace K (10 rue du Hohwald – 67000 Strasbourg)
Entrée libre pour l’ensemble de la manifestation dans la limite des places disponibles
Réservations : reservation@cie-memoires-vives.org / 09 54 55 21 67
Informations
Genre : Hip-hop et théâtre urbain
Création : Février 2007
Durée : 1h20
Tout public
Distribution
Mise en scène et musiques : Yan GILG
Création chorégraphique collective : Yassine ALLOUACHE, Christophe ROSER, Mickaël STOLL
Avec : Yassine ALLOUACHE, Yan GILG, Maeva HEITZ, Séverine MAYIMA, , Nhat-Quan HO NGUYEN, Joël OSSAFO BROWN, Oskar WAGNER
Danseurs-interprètes et chorégraphes : Yassine ALLOUACHE, Nhat-Quan HO NGUYEN, Joël OSSAFO BROWN, Oskar WAGNER
Montage vidéo : Mustapha EL GUEZOULI, Yan GILG, Gwenaël GRAFF, Christophe ROSER
Création lumière : Fabrice CROUZET, Laure ZURCHER
Production : Compagnie Mémoires Vives
Coproductions : Les Sons D’La Rue, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Caisse des dépôts, Fondation de France, Parc de la Villette), Espace Culturel de Vendenheim, l’Illiade.
Soutiens : DRAC Alsace, Conseil Général du Bas-Rhin, Ville de Strasbourg, Région Alsace, l’ACSé Alsace, la SPEDIDAM
Pour le Cycle Mémoriel de Transmission, la compagnie est soutenue par : La Ville de Strasbourg, le Ministère de la Culture et de la Communication (D.R.A.C. Grand Est), le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires, le Ministère des armées, le Conseil Départemental du Bas-Rhin, la Région Grand Est, la DILCRAH
Partenaires
Strasbourg-Méditerranée, Espace K, Agence Culturelle d’Alsace
Labels pour le spectacle À Nos Morts…
· Prix 2008 de l’Initiative Laïque
· Labellisé «Année Européenne du Dialogue interculturel» par la Commission européenne.
Labels pour le Cycle Mémoriel de Transmission À Nos Morts…
· «Action mémorielle de transmission» par la Mission du Centenaire
· «Centenaire 14-18» par la Région Alsace
• TABLE RONDE •
Les Poilus d’ailleurs, 1914-1918, images, histoire et mémoire
→ En partenariat avec l’association Strasbourg-Méditerranée
Cent ans après la fin de la Grande Guerre, les soldats coloniaux, ces «Poilus d’ailleurs», restent les oubliés de l’histoire. Ces tirailleurs de l’empire français, demeurés dans un « Ailleurs» souvent synonyme de hors-champs visuel, historiographique et politique resurgissent de l’oubli. Qui étaient-ils vraiment?
Avec : Mehdi Lallaoui et Samia Messaoudi de l’association Au Nom de la Mémoire, Salah Oudahar (modérateur) directeur artistique de l’association Strasbourg-Méditerranée et Yan Gilg, directeur artistique de la compagnie Mémoires Vives.
Jeudi 4 octobre 2018 à 19h00
Entrée libre
Réservations : reservation@cie-memoires-vives.org / 09 54 55 21 67
• PARCOURS PÉDAGOGIQUE •
Des représentations du spectacle seront alliées à un parcours pédagogique pensé pour les élèves des établissements scolaires, collèges et lycées du Grand Est.
Jeudi 4 octobre 2018 & Vendredi 5 octobre 2018 – Parcours complet !
10h30 : Projection d’un documentaire sur les tirailleurs étrangers
11h30 : visite de l’exposition « Les Poilus d’ailleurs » et échange en présence de Samia Messaoudi et Mehdi Lallaoui
13h30 : représentation scolaire « À Nos Morts… » et échange avec les artistes
Renseignements : memoiresvivescom@gmail.com / 09 54 55 21 67
• EXPOSITION •
Visite tout public (entrée libre) : Mardi 2 octobre 2018 de 18h00 à 19h00 & Vendredi 5 octobre 2018 de 19h00 à 20h00
→ En partenariat avec l’association Strasbourg-Méditerranée
Un hommage en même temps qu’une contribution à la connaissance de ces hommes longtemps oubliés de la Grande Guerre et dont pourtant les mémoires irriguent encore des générations de tous les continents.
En août 1914, les premiers contingents de troupes coloniales arrivèrent massivement en France. Ils participèrent à toutes les batailles et offensives décisives, comme celle de la Marne en 1914, en Artois et en Champagne en 1915, sur la Somme en 1916, dans l’Aisne en 1917, dans la prise du fort de Douaumont, qui marqua un tournant dans la bataille de Verdun, ainsi que dans la défense de Reims en mai-juin 1918. Dans cette énumération, on oublie souvent l’armée d’Orient, majoritairement constituée de coloniaux qui combattirent entre 1915 et 1918 aux Dardanelles et à Gallipoli.
Dans ce premier conflit mondial, l’Afrique du Nord fournira 300 000 soldats, dont la moitié d’Algériens. Leurs régiments feront l’objet du plus grand nombre de citations militaires durant les quatre années de guerre.
On lèvera d’Afrique noire, de cette Afrique équatoriale et occidentale française (appellation de l’époque) qui s’étendait du Sénégal au Soudan, quelque 200 000 tirailleurs. Ils sont connus sous le terme générique de Tirailleurs sénégalais, mais pas moins de cinquante ethnies les composent. Ils parlent ouolof, solinké, bambara, malinké ou peuhl.
On retrouvera également des combattants de Martinique et de Guadeloupe, de la Nouvelle-Calédonie, de la Réunion, des Comores, de Madagascar, sans oublier quelques milliers de Somalis ainsi que 50 000 Indochinois.
Au total, c’est donc près de 600 à 700 000 hommes des colonies que l’on fit venir des quatre coins de l’empire.
En partenariat avec l’association Strasbourg-Méditerranée :
· Exposition « les Poilus d’ailleurs » de l’association Au Nom de la Mémoire
· L’intervention de Samia Messaoudi et Mehdi Lallaoui auprès des scolaires
· Table ronde autour des Poilus d’ailleurs