Biographie du Directeur artistique

Yan Gilg est un artiste engagé qui ne met pas de frontières entre Culture et Société, qui considère l’art comme un vecteur d’émancipation, de changement, l’art comme transmetteur de connaissances, d’histoire et de mémoires, catalyseur d’espoirs et de luttes.

Depuis la fin des années 80, il a traversé toutes les esthétiques musicales et artistiques inscrites dans les réalités sociales, qui ont été porteuses de contestations. Au début des années 90, il s’investit dans le développement culturel des quartiers populaires strasbourgeois et fonde en 1996, LES SONS D’LA RUE, plateforme artistique de développement consacrée à la culture hip-hop en Alsace.

En 2006, il crée la Compagnie MÉMOIRES VIVES, compagnie pluridisciplinaire, ayant pour projet artistique, la création de spectacles vivants traitant de l’histoire et des mémoires des immigrations. Sous sa direction, la compagnie se lance dans un projet de triptyque sur l’histoire coloniale française. Ce grand projet raconte la colonisation, l’immigration, transmettant une histoire collective d’une France de la diversité.

Il réinscrit dans le récit national celles et ceux qui, de gré ou de force, par leur culture, leur histoire, leur savoir, leur travail, leurs combats, ont fait et font l’Histoire de ce pays. Celles et ceux encore refusés, exclus, niés. Esthétiquement, il travaille sur une certaine théâtralité de son art d’origine, le rap, et invente alors un genre de « théâtre sur beat », « rap théâtral », ou encore « théâtre urbain ».

Il aime le métissage, le croisement des esthétiques et des champs artistiques qui permettent un enrichissement et un renouvellement réciproque.
Auteur, compositeur, interprète (titulaire du D.E. Musiques Actuelles), il devient en 2006 le metteur en scène et le dramaturge de la compagnie Mémoires Vives.

 

Il utilise la scène comme une tribune politique, historique et poétique et met en scène plus d’une vingtaine de spectacles pluridisciplinaires, tels que À nos Morts… en 2009, un hommage aux tirailleurs et résistants étrangers ayant combattu pour la Libération de la France, Samudaripen en 2010 sur le Génocide des Tsiganes, Kerakoum et Beautiful Djazaïr en 2012 lors du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie ou Sorcières en
2015, qui rappelle l’effroyable massacre des sorcières d’Alsace.


 

Yan GILG vu par…

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